Les équipes

Il est venu le temps de se poser la question : quelles équipes vont s’affronter sur ce futur terrain ? Faut-il faire revivre un France-Brésil, un Bordeaux-Nantes ou simplement remettre à létat d’origine c’est à dire les rouges contre les bleus ?  Bon j’ai encore un peu de temps, mais en attendant il faut décaper tout ça…

N° 762…

Ambiance enfumée, bruit de la tirette que l’on actionne et des balles qui roulent, bière posée sur la table d’à côté, pièce de 2 francs posée dans le cendrier… C’est à quoi j’ai pensé immédiatement en découvrant un vieux, très vieux baby récupéré à temps avant qu’il ne soit jeté ! Après une petite inspection générale il s’avère que ce baby n’est plus vraiment jouable : cannes qui coincent, pieds vermoulus, revêtement du terrain pourri et peinture de mauvais goût ! C’est finalement 15 ans plus tard que je décide d’y regarder de plus près et pourquoi pas remettre ce baby en état. Mais au fait c’est quoi comme baby, vu sa tête je ne suis pas vraiment sûr qu’il s’agisse du fameux Bonzini de mon enfance. Bon allez, on va le sortir de dessous les cartons, des bibelots et de la poussière et on va voir ça. A priori pas d’inscription Bonzini, pourtant ça y ressemble bien, il y a même le monnayeur. Les cendriers aussi semblent se souvenir, jadis,  d’une activité intense…
Il faut que je le démonte ! c’est parti, je le mets en pièces et découvre peu à peu l’ampleur de la restauration à venir. C’est pas grave la motivation est là. Encore faut-il qu’il en vaille la peine. Il parait que la preuve ultime de son oringine se situe sous les cendriers puisqu’il doit y avoir un numéro de série, marque de fabrique des Bonzini. C’est là que je suis agréablement surpris, je distingue effectivement un  numéro gravé qui n’est plus très lisible en raison de la peinture salement étalée à l’occasion d’une pseudo restauration. Finalement je vais découvrir qu’il s’agit du Bonzini N°… 762 !  J’interroge donc Bonzini.com qui m’indique : « Votre Babyfoot BONZINI B60 a été fabriqué en 1960 dans nos ateliers de Bagnolet en Seine Saint Denis ». le graal ! Alors maintenant plus d’excuses, il faut redonner ses lettres de noblesse à cette pièce rare…